Dieu, les anges et les autres

J'aimerais partager avec vous mes opinions, mes coups de gueule sur l'actualité, le temps, le travail, sur tout et sur n'importe quoi. Bonne lecture à tous et toutes.

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Lieu : Charleroi, Belgium

27 septembre 2006

En route vers les élections

Le vendredi 22 septembre, en guise de préparation aux élections communales du 8 octobre, Mme Vieuxtemps et M. Borza ont invité Etienne Bertrand, le bourgmestre de Sombreffe, à venir s’entretenir avec tous les élèves de rhéto de l’Institut Sainte-Marie de Châtelet. Le but de cette rencontre était de donner une information claire et précise aux élèves sur les élections communales et provinciales et de répondre à leurs questions.

Plusieurs sujets ont été abordés. D’abord, E. Bertrand a rappelé que, dans une commune, travaillent 3 types de personnes :

· les conseillers communaux (entre 10 et 55 selon la taille de la commune, une réunion par mois, s’occupent de la politique sociale, de la politique de la jeunesse et des dépenses ; c’est pour eux que l’on vote aux élections ;

· les échevins : choisis parmi les conseillers communaux, font partie de la majorité ; ils gèrent quotidiennement la commune ; réunion une fois par semaine (collège échevinal) ;

· le bourgmestre : à partir des élections de 2006, les citoyens peuvent élire directement leur bourgmestre : il est celui qui obtient le plus de voix dans la liste la plus forte de la majorité ; il est le responsable de la commune ; ses pouvoirs sont grands : président du conseil communal et du collège échevinal, chef de la police, a en charge la sécurité, la salubrité de sa commune.

Avec son franc-parler qui lui est habituel, Etienne Bertrand a aussi abordé le sujet (délicat) du traitement des bourgmestres et échevins : dans une commune de 7500 habitants, le bourgmestre touche environ 2000 € nets par mois, un échevin environ 1000 € (mais le traitement augmente en fonction de la taille de la commune). Les seuls avantages du bourgmestre sont une assurance en cas d’accident de voiture pendant ses fonctions, et une assurance RC.

Autre sujet délicat : le cumul des mandats. La loi prévoit qu’un bourgmestre peut cumuler 2 mandats : bourgmestre et conseiller provincial ; ou bourgmestre et député régional ; ou bourgmestre et député fédéral ; ou bourgmestre et sénateur. Mais en aucun cas un bourgmestre ne peut être aussi ministre (on parle alors de bourgmestre empêché). La loi limite maintenant le nombre de mandats possibles dans les intercommunales.

Les communes et les provinces ont les mêmes compétences, par exemple : le financement des complexes sportifs, des crèches, des piscines communales, des écoles communales, des trottoirs, des plaines de jeux, etc.

Parmi les dépenses de la commune, certaines sont définies par la loi comme obligatoires (cartes d’identité, passeports, permis de conduire, …) ; d’autres sont facultatives (jeunesse, culture, …).

Enfin, grâce à un fascicule distribué aux élèves, Etienne Bertrand a expliqué aux néo-votants comment faire pour que le vote soit valable aux yeux de la loi :

· 2 possibilités de vote : soit en tête de liste (on exprime alors son accord avec l’ordre des candidats) soit pour autant de candidats d’une même liste (on donne ainsi une voix à chaque candidat coché);

· les votes nuls (panachage, vote avec un autre crayon que celui mis à la disposition dans l’isoloir, messages écrits sur le bulletin de vote, etc.)

· rappel qu’en Belgique, le vote est obligatoire et que des sanctions sont prévues pour les personnes qui ne vont pas voter, ainsi que pour les assesseurs qui ne remplissent par leur fonction.

Après une heure de discussion, Etienne Bertrand a ensuite rencontré les 5 élèves qui se préparaient à participer à l’émission « Quand les jeunes s’en mêlent » du samedi 30 septembre. Les thèmes abordés ont été plus précis : par exemple, comment constitue-t-on une majorité au niveau communal ; les listes FN dans les communes ; etc.

Encore un tout grand merci à M. Bertrand pour sa disponibilité, son enthousiasme et la précision de ses explications.

17 septembre 2006

Quand les jeunes s'en mêlent

Ce samedi 16 septembre 2006, des jeunes se sont exprimés sur les élections communales à venir. Vous pouvez écouter l'émission en suivant ce lien.
Une belle émission en vérité, et des avis trèèèèèèèès intéressants.

15 septembre 2006

Pierre Desproges

Voici un texte qui a plu à un enseignant dissident que je connais et qui commence à s’exprimer dans la blogosphère. Il s’agit d’un pamphlet de Pierre Desproges (Chroniques de la haine ordinaire, 1987, p.85), intitulé « Psy »:

Depuis pas loin d’un siècle qu’une baderne autrichienne obsédée s’est mis en tête qu’Œdipe voulait sauter sa mère, la Psychanalyse a connu sous nos climats le même engouement que les bains de mer ou le pari mutuel urbain. On a beau savoir pertinemment que la méthode d’investigation psychomerdique élucubrée par le pauvre Sigmund n’est pas plus une science exacte que la méthode du professeur Comédon pour perdre trente kilos par semaine tout en mangeant du cassoulet, ça ne fait rien: la psychanalyse, c’est comme la gauche ou la jupe à mi-cuisse, c’est ce qui se fait maintenant chez les gens de goût.

Ce scepticisme à l’égard de la psychanalyse, mais aussi de la psychologie et de la Psychiatrie qui s’y réfèrent de plus en plus, me vient, selon mes docteurs, des données de base primaires d’un caractère brutal et non émotif qui me pousse à manger le pilon du poulet avec les doigts ou à chanter l’ouverture de Tannhäuser dans les moments orgasmiques.

Voici une histoire vécue, où le prestige des psys en prend plein le subconscient. Ma copine Betty Sartou, mère de famille à ses moments pas perdus pour tout le monde, a connu le malheur d’accoucher d’une espèce de surdoué qui s’appelle Grégoire, comme les moins cons des papes, mais c’est une coïncidence. A cinq ans et demi, œ monstre donnait des signes alarmants d’anormalité. Notamment, il préférait Haendel à Chantal Goya, il émettait des réserves sur la politique extérieure du Guatemala et, surtout, il savait lire malgré les techniques de pointe en vigueur à l’Éducation nationale.

Devant ce désastre, la maman et la maîtresse d’école estimèrent d’un commun accord que Grégoire était un mauvais exemple pour ses collègues de la maternelle, et qu’il serait bienséant de le jeter prématurément dans le cours préparatoire. Oui, mais à condition, dit l’Éducation nationale, que Grégoire subisse de la part d’un psychologue, par nous choisi, les tests en vigueur en pareille occasion. Au jour dit, mon amie Betty et son super minus se présentent au cabinet du psy, en l’occurrence une jeunesse binoclée de type « Touche pas à mon diplôme ». On prie la maman de rester dans la salle d’attente. Vingt-cinq minutes plus tard, la psychologue dont le front bouillonnant se barre d’un pli soucieux libère le gamin et accueille la mère.

— Votre fils Grégoire peut sauter une classe. Il en a la maturité. Il a parfaitement réussi les tests de latéralisation (en gros, cela signifie que si on lui présente une cuillère, il aura tendance à l’attraper avec sa main droite plutôt qu’avec son pied gauche). Malheureusement, je ne vous cacherai pas qu’il semble souffrir de troubles affectifs probablement dus à... un mauvais climat familial. Voyez le dessin qu’il vient de réaliser. Je lui avais demandé de dessiner papa et maman. C’est assez clair, non ?

L’enfant avait dessiné un père gigantesque, dont la silhouette occupait toute la hauteur de la page, alors que la mère lui arrivait à peine au plexus.

— Pour moi, c’est clair, soupira la psy. Cet enfant marque une tendance à la sublimation de l’image du père, tendance subconsciemment contrecarrée par une minimisation anormale de l’image et donc du rôle de la mère dans le contexte familial. Je ne vois malheureusement pas d’autre explication.

— Moi, j’en vois une, dit Betty. Mon mari mesure un mètre quatre-vingt-treize et moi un mètre quarante-sept.

14 septembre 2006

L’orthographe… mais encore ???

Comme je vous l’ai dit dans ma première publication, je suis professeur de latin et de français dans l’enseignement secondaire (cycle supérieur). Est-ce une déformation professionnelle, mais je suis très attaché à l’orthographe, qui est, reconnaissons-le, un sujet qui fâche, même au sein de la caste de la catégorie des profs de français.

Il y a quelques mois, Luc Ferry, ancien ministre de l’éducation nationale en France, disait (je cite de mémoire): «Ce n’est pas moi qui ai inventé l’orthographe: il s’agit d’un héritage que j’ai reçu de mes ancêtres et je me dois de le transmettre aux jeunes générations». On reconnaît là le philosophe qui parle, mais je suis tout à fait d’accord avec lui.

Pour ma part, si j’attache autant d’importance à l’orthographe (mais entendons-nous bien, je prends orthographe dans le sens large de «art d’écrire correctement»), c’est avant tout parce qu’elle est un code qui permet à tous de bien se comprendre.

Très récemment, dans La Libre Belgique, Jean-Jacques Didier a écrit à propos de l’orthographe et de ses étudiants de Haute École: «Mais pendant le court laps de temps où nous les formons, nous avons à les alerter sur l’appauvrissement intellectuel auquel ils s’exposent: non tant par l’ignorance de l’orthographe que par l’ignorance bien plus vaste et profonde que celle-ci dévoile. Il en va de la qualité des curriculum vitae et des comptes rendus de réunions, certes, mais plus encore de la qualité des relations que les hommes seront capables d’entretenir entre eux». Il poursuit: «Le mot d’ordre est partout: rattraper la sauce! celle du secondaire, où la langue maternelle ne peut plus être enseignée en tant que telle dès la 3e».

Nous y voilà donc!!! Plus de grammaire française à partir de la 3ème secondaire, bravo les programmes réalisés par des penseurs en chambre qui ont tout oublié de l’enseignement secondaire, si jamais ils en ont connu quelque chose! «On» veut renforcer les connaissances en littérature française et étrangère: pourquoi pas? Il est toujours intéressant de ne pas confondre la comtesse de Ségur et le marquis de Sade. Mais si plus personne n’a la capacité d’écrire correctement, alors, comme le dit M. Didier, ce sont les relations humaines elles-mêmes qui en souffriront. Elles en souffrent déjà…

11 septembre 2006

Politique mais plus fiction…

J’avais commencé un feuilleton de politique-fiction… Hé bien, la réalité n’est pas mal non plus: il suffit de lire La Libre d’aujourd’hui, qui explique que le FN crie, encore, à la machination et joue à la victime. Rien de nouveau sous le soleil.

Et puis, d’après le blog « Rue de la Loi » (voir post du 10 septembre), les électeurs d’une grande ville wallonne ne savent même qui sont les candidats dans leur propre ville. Consternant…

Mais nous vivons une époque formidable, pour citer mon collègue et néanmoins ami Philippe.

Politique mais plus fiction…

J’avais commencé un feuilleton de politique-fiction… Hé bien, la réalité n’est pas mal non plus: il suffit de lire La Libre d’aujourd’hui, qui explique que le FN crie, encore, à la machination et joue à la victime. Rien de nouveau sous le soleil.

Et puis, d’après le blog « Rue de la Loi » (voir post du 10 septembre), les électeurs d’une grande ville wallonne ne savent même qui sont les candidats dans leur propre ville. Consternant…

Mais nous vivons une époque formidable, pour citer mon collègue et néanmoins ami Philippe.

10 septembre 2006

Docu-fiction: Épisode 4: La valse des (in)formateurs

Une fois les résultats dévoilés, le Roi a convoqué les présidents de partis, à l’exclusion du FN et du VB. Et déjà premier fait marquant: ces 2 partis ont saisi la Cour Européenne, en arguant que le chef de l’État ne pouvait pas ainsi discriminer deux formations politiques qui avaient obtenu des votes réguliers de la part des citoyens lors d’élections démocratiques. (Vous ne vous y attendiez pas à celle-là…)

Vu les lenteurs de la Cour Européenne, on n’est pas sorti(s) de l’auberge…

En attendant, les consultations du Roi se poursuivent. Après quelques jours, il nomme un premier informateur, le même que 4 ans auparavant : Elio D.R., ce qui le disqualifie dès le départ comme potentiel formateur et, donc, Premier Ministre.

Sa mission se poursuit pendant les 2 mois de vacances. En septembre seulement, la rentrée parlementaire a lieu. On élit les mêmes présidents: Herman D.C. pour la Chambre, et Anne-Marie L. pour le Sénat.

Début septembre, Elio fait rapport au Roi: les différents partis n’arrivent pas un accord de majorité pour le futur gouvernement.

Le Roi nomme alors un nouvel informateur: Jean-Luc D., ancien Premier Ministre, un habitué des situations difficiles. Le bourgmestre de Vilvorde réussira-t-il là où le Montois a échoué?

À suivre…

08 septembre 2006

Docu-fiction: Épisode 3: Les législatives en Flandre

Juin 2007, les élections en Flandre ont donné des résultats aussi catastrophiques qu’en Wallonie. Inutile de citer les chiffres, ils sont assez semblables à ceux de Wallonie. À la différence près que le Vlaams Belang obtient presque 40% des voix, et que les autres partis dits démocratiques ont beaucoup de mal à accorder leurs violons pour former une coalition sans le VB. Ils sont pratiquement obligés de tous s’allier contre le parti d’extrême droite: libéraux, socio-chrétiens, socialistes et ex-Volksunie.

Dur dur…

À suivre…

05 septembre 2006

Docu-fiction: Épisode 2: Les législatives en Wallonie

Juin 2007 : élections législatives. Ça se gâte… Résumons la situation:

En Wallonie : PS 25,7% — MR 20,2% — CDH 19,8% — Ecolo 17% — FN 10,8% — Autres 6,5%. Faites un peu une majorité avec ça… Il faut au minimum 3 partis, en excluant bien sûr le FN dont personne ne veut comme partenaire. Cela donne donc 4 possibilités: la coalition qui arrive en tête est PS/MR/CDH (65,7%), puis PS/MR/Ecolo (62,9%), ensuite PS/CDH/Ecolo (62,5%), enfin MR/CDH/Ecolo (57%). C’est la quadrature du cercle, puisque, entre les libéraux et les socialistes, le torchon brûle depuis leur participation commune au gouvernement Verhofstadt II. La seule solution viable semble une alliance PS/CDH/Ecolo. Par ailleurs, leur pourcentage de voix leur laisse une assez grande marge de manœuvre. Les présidents des 3 partis concernés semblent d’ailleurs s’être rapidement accordés, dès après les élections.

Mais qu’en est-il en Flandre???

À suivre…

Docu-fiction: Épisode 1: Les communales

Belgique, septembre 2008.

Les élections communales ont eu lieu le 8 octobre 2007. Comme prévu, le PS s’est écroulé dans les grandes villes wallonnes: une coalition MR/CDH/Ecolo gouverne Charleroi, bien que le PS reste encore le parti qui récolte le plus de voix (35,6%). En vertu de quoi, le bourgmestre élu est J.C. Van C., qui a obtenu un véritable plébiscite dans sa commune. La ville est donc dirigée par un bourgmestre minoritaire, ce qui rend Charleroi pratiquement ingouvernable.

En Flandre, c’est le Vlaams Belang qui fait une progression très sensible : en moyenne 30%. Et même 41,1% à Anvers, où l’on assiste à la même situation qu’à Charleroi: maïeur faisant partie de l’opposition, donc c’est le bordel… si vous me permettez l’expression.

À Bruxelles, les électeurs ont reconduit la même majorité, avec à sa tête Freddy Th., qui garde son air bonhomme et sa mine replète et réjouie.

À suivre…

03 septembre 2006

Rien ne va plus, les jeux sont faits!

Il semble qu’il y ait quelque chose de pourri au royaume de Belgique, et je ne parle pas du temps.

28 détenus s’échappent d’une prison en utilisant des moyens dignes d’un film de série B (y compris les draps de lit noués entre eux, ça ne s’invente pas).

Nos beaux «blanc bleu belge» ont la langue bleue.

Un présumé coupable mineur assiste à un match des Diables Rouges; toute la classe politique s’en émeut, à juste titre, mais ne me faites pas croire que personne n’était au courant de rien??? Je plains sincèrement les parents et les amis de Joe…

Et justement, les Diables Rouges n’arrivent pas à gagner contre le Kazakhstan, le score: 0-0, match nul dans tous les sens du terme.

Au fait, en parlant de terme, ça me fait penser que Yves L. persiste et signe: le ministre-président flamand a déclaré il y a peu dans certains journaux néerlandophones : «Je suis moi-même trilingue. Je me demande si cette lacune dans la connaissance du néerlandais est due à un manque de volonté ou à un manque de capacité» (extrait du blog de Geofox)

Eh oui, Yves Leterme persiste et signe.
Mais s’est-il vraiment disqualifié comme candidat premier ministre? Je n’en suis pas si sûr… étant donné que la coalition libérale-socialiste risque peu d’être reconduite en 2007 (voir aussi le post de Fabrice Grosfilley «Rouge colère et pôle wallon»), on pourrait de nouveau assister à un rapprochement des socialistes et des ex-catholiques. Dès lors, qui serait premier ministre? Sûrement pas un francophone, malgré les efforts d’Elio Di Rupo et de Laurette Onkelinx
pour apprendre la langue de Vondel. Donc, un néerlandophone. Et qui est l’homme fort en Flandre en ce moment? Bingo, c’est Yves Leterme.
La Wallonie n’a qu’à bien se tenir…
À moins que le divorce ne soit prononcé en 2007 après les élections…

Viva Italia!

J’ai eu le plaisir de lire, sur le blog de Jakouille, un texte signé Alain Minc. Commençons par dire qu’Alain Minc n’est pas n’importe qui: son avis me semble donc être intéressant à analyser de près.

Que dit-il en substance? Que le nouveau gouvernement italien, dirigé par Romano Prodi, a déjà fait preuve de beaucoup de courage en quelques mois de législature. Alain Minc note plusieurs prises de position et décisions courageuses dans le chef du Premier italien: réduire le déficit public, se montrer ouvertement européen, régulariser de nombreux sans-papiers, s’attaquer au lobby des taxis, proclamer les bienfaits de la concurrence pour les consommateurs, voter le retrait des soldats italiens de l’Irak.

Et après la rédaction de l’article de Monsieur Minc, l’Italie a joué un rôle de premier plan (contrairement à d’autres pays européens) dans l’envoi de casques bleus au Liban, à tel point qu’ils hériteront bientôt du commandement des troupes onusiennes sur place.

La France, selon Alain Minc, doit donc prendre exemple sur l’Italie. Je m’empresse d’ajouter: la Belgique aussi, et toute l’Europe.

En effet, si l’Europe veut jouer un rôle de premier plan au niveau international, et pas seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan diplomatique et plus généralement politique, elle doit prendre exemple sur l’Italie. Elle doit s’impliquer lorsque la situation l’exige, par exemple dans le conflit israélo-palestinien. Mais s’impliquer ne signifie pas seulement faire l’exact contraire des Etats-Unis : si ceux-ci soutiennent Israël, alors, par esprit de contrariété, l’Europe soutient la Palestine. Na!

L’Europe doit donc s’impliquer de façon sensée, de façon réfléchie, et elle doit parler d’une seule voix, unanime.

Voilà mon humble avis.

Ah oui, et bravo encore aux Campioni del Mondo (je sais, en septembre, ça fait réchauffé, mais puisqu’on parle de l’Italie…)

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Rédacteur Agoravox