La démocratie à l'école: le Printemps
Le 21 mars dernier, l’Institut Sainte-Marie de Châtelet s’est mis à l’heure de la démocratie. Cette journée fut très riche en émotions et en rencontres.
Les élèves de 5ème et de 6ème années du secondaire avaient rendez-vous à huit heures trente dans la salle d’étude pour une présentation orale, reprenant la globalité de la journée, donnée par les professeurs qui avaient organisé la journée : Mme A., Mme V. et M. B. Auparavant, le directeur de l’Institut, M. L., avait insisté sur l’importance d’une telle journée, dont «l’objectif est une éducation à la citoyenneté plus qu’un projet pédagogique».
Ensuite, dès neuf heures, la première des trois activités commençait avec l’enthousiasme et l’intérêt des élèves et des invités pour prendre fin à dix heures trente. Après cet atelier, les élèves se sont tous réunis pour partager un moment de convivialité tout en dégustant une délicieuse collation offerte par les organisateurs. Vers onze heures, ils sont ensuite partis vers leur deuxième rendez-vous avec un appétit de plus en plus vorace d’enrichissement culturel et intellectuel, et une énorme volonté d’ouverture sur le monde. Ils ont ici encore partagé leurs émotions avec les invités de marque pendant une heure et demi. Un break d’une heure leur a ensuite permis de décompresser et de dîner pour s’attaquer à la fin de la journée. Le dernier atelier continua jusque quinze heures ; enfin, les élèves furent invités à ranger les lieux des débats.
Mais plus importants que le planning, ce furent les douze ateliers, leur contenu et les invités. Ainsi, «La justice, service public» fut orchestrée par Thierry Marchandise, ancien Procureur du Roi à Charleroi pendant plusieurs années. Depuis peu, il a décidé de démissionner après un mandat bien rempli pour devenir juge de paix à Gosselies et être ainsi plus proche des problèmes de la population.
En second lieu, «Le métier de journaliste et la liberté de la presse» était représenté par deux professionnels du métier. Le duo de reporters, dont Rudy Hermans (journaliste radio à
Par ailleurs, Paul Magonet, formateur en entreprise, a essayé d’apprendre aux élèves à être responsable de leurs actes à travers des jeux montrant l’importance d’une concertation collective avant toute décision.
Le monde politique a également été mis à l’honneur par deux ateliers. Le premier a vu intervenir un représentant de chaque parti politique démocratique francophone : par exemple, Anne-Marie Corbisier et Véronique Salvi pour le CDH, Joëlle Kapompole pour le PS, Jean-Marc Nollet pour Écolo et Philippe Fontaine pour le MR. Le second atelier consacré à la politique a été pris en charge par Étienne Bertrand, bourgmestre de Sombreffe, et était centré sur la démocratie et la citoyenneté à l’échelon local.
D’autres ateliers ont également été proposés aux élèves : les gestes démocratiques et citoyens, le commerce équitable, Amnesty International, pour terminer par deux «témoins de l’indicible», Henri Kichka et Chil Elberg, tous deux rescapés des camps de la mort.
Les élèves ont participé à cette journée avec un grand enthousiasme. Selon Julien T., élève de rhéto, «Pour garder un système juste et honnête, il faut conserver la démocratie, ce qui est d’après moi, voter, avoir des devoirs mais surtout des droits. Je pense que ce n’est pas le meilleur des systèmes, mais ce n’est pas le plus mauvais. Ayant participé à l’atelier sur la justice et celui sur les médias, j’ai trouvé ça génial : les présentateurs étaient réceptifs, accessibles et assez convaincants». Un autre élève de rhéto, Samuel O., dit : «Je pense que cette journée pouvait et était intéressante, malheureusement j’ai été déçu par deux ateliers dont un en particulier (leadership), où je ne m’attendais pas au déroulement de cet atelier. C’était quand même une expérience à vivre, je pense que la plupart des invités ont su faire passer un message de paix, de tolérance et de démocratie». Julie C. ajoute que «les intervenants étaient très variés et heureux d’être là, les élèves avaient aussi l’air heureux … La journée s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur et les élèves ont pu prendre conscience que la démocratie n’était pas que sur papier».
Texte rédigé par Carmelo, Gwenaël et Louis
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